
Une vague d'agitation et d'inquiétude secoue les gérants de Wall Street depuis quelques jours. Au cœur des inquiétudes, un retour du « shutdown » de 2011 qui avait causé un plongeon de l’indice S&P-500 de 15 %. Un abaissement qui avait été précédé d’une fermeture prolongée des administrations du pays.
Des mesures préventives tous azimuts
Si des mesures urgentes ne sont pas prises, il se pourrait bien que les financements n’accourent plus dans l’Etat du Texas frappé il y a quelques semaines par une catastrophe. En la matière, tout repose pour le moment sur les épaules des membres du Congrès américain qui ont jusqu’à la date du 29 septembre. Leur mission consiste à faire passer par vote, en ce laps de temps, un relèvement du plafond de la dette. Ce vote est d’autant plus important que sans cela, il sera impossible au gouvernement de continuer à financer cet Etat. De façon préventive, en attendant que le vote ne devienne effectif et surtout favorable au relèvement de la dette, les investisseurs ont opté pour une augmentation de leur part de liquidité, mais procèdent aussi à des achats de produits de couvertures.
Goldman Sachs rassure…
Si le risque d’un nouveau « shutdown » reste quand même présent, c’est Goldman Sachs qui, de son côté, rassure les uns et les autres en dépit du sinistre qui s’est abattu sur le Texas. Selon cette banque, les chances que le « shutdown » survienne sont maintenant de 35 % alors qu'ils étaient de 50 % avant la catastrophe.
Pas tout à fait sorti de l'auberge
Cette situation pour le moins inquiétante ne semble pas arrêter les ambitions de Donald Trump au sujet de la construction du mur avec le Mexique. « Le président continue de brandir la menace d‘une fermeture des administrations fédérales si le mur (avec le Mexique) n‘est pas financé, et le prolongement attendu de l‘autorisation de dépense ne sera probablement que temporaire, décalant le risque d‘un ‘shutdown’ aux derniers mois de l‘année. », a fait entendre Goldman Sachs.
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